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Debrief CSE Central Janvier 2024



ACTIVITÉS SOCIALES

Les réservations ÉTÉ sont ouvertes. Vous pouvez retrouver tous les détails des destinations sur le site du CSE


Le travail sur la billetterie "parc, zoo, musée" est en cours. Les disponibilités arriveront fin Mars/début Avril.


La clôture du voyage pour le Mexique aura lieu le 18/02/2024.



ACTIVITÉ ENTREPRISE

Le chiffre d'affaires cumule France à fin Décembre 2023 présente une avance de +0.9% par rapport aux objectifs budgétaires.

En ligne pour la partie magasin et de belles performances pour les services de Click and collect et de livraison express. Les élus réclament plus de transparence sur les heures attribuées pour ces nouveaux services. En effet, le calcul est noyé dans la formule de productivité


À fin décembre, nous étions 4929 CDI et 1949 CDD.


Le projet de nouvel entrepôt sur Vitrolles est en stand by en attendant l'approfondissement de l'étude et des évolutions.

Un nouveau directeur de la Supply Chain arrivera d'ici mi-février



POLITIQUE SOCIALE

Après la présentation du rapport de l'expert du CSE Central sur la politique sociale, les élus votent à l'unanimité l'avis suivant :

"Avis du CSE Central de Picard Surgelés dans la cadre de la consultation 2023 sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi


En préambule, le CSE Central déplore la tenue tardive de la consultation sur la politique sociale portant sur les éléments 2022 et demande à ce qu’un calendrier des consultations récurrentes 2024 soit défini avec le comité.


Si Picard est la marque préférée des Français et championne en termes de marge de distributeur, elle ne l’est malheureusement pas en termes de fidélisation de son personnel. En effet, Picard n’a pas échappé à la grande démission post-crise sanitaire. Et cette situation perdure même en 2023.

Picard est incapable de fidéliser les plus jeunes quel que soit l’horaire de travail, ce n’est donc pas qu’une question d’emploi étudiant comme la direction l’avance régulièrement. Il en est de même pour les assistants et responsables de magasin après une première expérience, ou encore des salariés arrivant en seconde partie de carrière. Cette situation ne touche pas que le réseau, mais également les fonctions support.

Ces départs sont remplacés, en magasin, par des personnes qui, bien qu’en CDI, ne s’inscrivent pas dans la durée : plus d’un quart des embauchés restent moins de 6 mois quand ils ne partent pas pendant la période d’essai.


Ces départs affectent nécessairement l’organisation et les conditions de travail :

·Avec un taux de départ de 30%, le turnover désorganise l’activité en magasin. Alors que cet élément n’est pas pris en compte dans le calcul de la productivité, on ne peut pas attendre la même productivité d’un nouveau salarié qu’un ancien, d’autant plus que la plupart des nouveaux embauchés ne sont pas formés.

·Le recours massif au temps partiel et aux CDD a pour seul objectif d’optimiser financièrement les charges de personnel au regard de l’amplitude horaire. Ces contrats « tampons » complexifient l’organisation et pose la question de l’intégration de ces salariés.

·La hausse des vacances de postes couplée à la hausse des absences de courte durée non remplacées immédiatement conduisent inévitablement à détériorer les conditions de travail.

·La vacance des postes conduit également à amplifier le travail isolé en magasin, déjà bien trop présent sur le réseau, qui est source de stress et d’insécurité.

Au final, l’effectif CDI en ETP sur les magasins à constant est en recul, conduisant à auto-alimenter la dégradation des conditions de travail : un cercle vicieux dont il est urgent de sortir.


Si l’amélioration des conditions de travail qui ne font que se dégrader est évidemment un élément nécessaire pour fidéliser le personnel, elle n’est pas en soi une condition suffisante. Il est bien évident que le niveau des rémunérations reste le premier levier de fidélisation. Or, en 2022, force est de constater que les salariés de l’ensemble des filières ont subi une baisse de pouvoir d’achat. Les NAO, intervenues trop tardivement, n’ont pas permis de la compenser, la hausse de l’inflation. Par contre, ce décalage est satisfaisant pour la société, qui bénéficie d’une hausse des allégements de cotisations patronales permettant le financement des augmentations de salaires.

La politique de rémunération variable, si elle profite à quelques salaires cadres de l’entreprise, reste très aléatoire pour le reste du personnel. En effet, 2/3 des magasins n’ont touché l’intéressement trimestriel qu’au mieux une fois sur deux sur 4 ans (hors FY21) et pour un montant finalement peu significatif dans un contexte inflationniste.


Au final, la Direction compte sur la participation pour opérer un complément de rémunération. Or, le CSE Central tient à rappeler que la participation n’est pas un élément de rémunération, mais un élément de partage de résultat.

Au lieu de dépenser de l’argent et de l’énergie à gérer du turnover et des CDD, il apparait au CSE beaucoup plus judicieux d’investir dans le « capital humain ». Les salariés sont la clé de la réussite de l’entreprise, étant d’abord des commerçants. Et ce, d’autant plus que Picard met en avant la qualité de son service rendu au client. Tout comme la marque employeur, la marque Picard ne peut pas être en décalage entre sa communication et la réalité en magasin.


Pour reprendre l’expression de notre 1er ministre, il est grand temps de « désmicardiser » l’entreprise et situer les rémunérations à un niveau bien supérieur sachant que Picard en a largement les moyens. Outre les salariés des magasins, il n’est pas concevable que les salariés de l’atelier soient rémunérés au SMIC avec un temps partiel imposé. Concernant la LAD, le CSE rappelle que la prime de panier dédommage des frais professionnels et ne constitue pas un élément de rémunération.


Sur un marché du travail en tension, le modèle social de Picard n'est plus tenable. Une politique attractive en termes de rémunération, de gestion de carrière et de conditions de travail sont des éléments essentiels et deviennent désormais indispensables.

Le CSE Central compte sur la Direction pour que ce turnover et les solutions nécessaires soient prises en compte lors des NAO à venir."

 


4 YOU

Nous avons une présentation du bilan des pilotes 4you avant le déploiement national de l'outil GTA le 5 février.

Des formations étaient, sont et seront prévues en présentiel et e-learnoing.

Des dispositifs de support existent (mail, fiches pratiques, lignes, ambassadeurs, FAQ).


La CFDT Picard déplore qu'il n'y ait pas de garde-fou concernant les changements de plannings après le délai de prévenance avec l'accord du/des collaborateurs concernés.

Le seul moyen de prouver qu'un collaborateur ait accepté la modification de planning après le délai légal (15j) serait de signer le planning nouvellement daté.


La CFDT Picard rappelle que

les formations via l'application Bon app

la saisie des notes de frais sur l'application Concur

la saisie des présences sur 4YOU

c'est du temps de travail.



HSBC

Pour rappel, il existe un Plan Épargne Entreprise dans lequel les salariés peuvent épargner dans 5 Fonds Communs Placement Entreprise plus ou moins risqués.

Le FCPE est destiné à recueillir les sommes provenant de la participation, de l'intéressement, des versements volontaires et de l'abondement.


Lors du versement des sommes citées plus haut, elles sont placées sur le fonds monétaire par défaut. Il appartient donc à chacun d’arbitrer dans les fonds qui leur conviennent.

Vous pouvez demander le déblocage anticipé des sommes dans certains cas particuliers.

Le déblocage peut intervenir à tout moment en cas de rupture du contrat de travail, décès, invalidité et surendettement.


S'agissant du cadre fiscal, toutes les sommes épargnées dans le PEE sont exonérées d'impôt sur le revenu. Seules la CSG et le CRDS seront prélevées.

En revanche, si la participation et/ou quote-part de prime d’intéressement est perçue immédiatement, elle sera imposée sur le revenu.

Il faudra donc veiller, en fonction de votre situation personnelle, qu'il n'y ait pas d'impact négatif pour vos prestations sociales et familiales.



HEURES SUPPLÉMENTAIRES ET COMPLÉMENTAIRES

La direction nous présente les tableaux de consommation des heures supplémentaires et complémentaires pour le trimestre T2.

La CFDT Picard regrette encore une fois que sa demande d'avoir la répartition de ces heures, au moins par filière, ne soit pas entendue. En effet, nous sommes dans un CSE Central regroupant 4 filières.


Le but de cette demande est d'avoir une analyse plus fine, repérer les établissements ou services en manque de moyens, prévenir les accidents de travail, les burnouts et potentiellement combler cela par des embauches.


Là, nous ne pouvons que constater qu'il y a eu moins d'heures supplémentaires et complémentaires sauf pour les employés où les heures supplémentaires sont en augmentation.

Cette baisse s'explique par un besoin moindre pendant la saison estivale en 2023 en comparaison à l'année précédente qui était caniculaire.

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